P'tit
tour
USEP
31
mai
2006
Nassigny
Canal
du
Berry
Dossier
de
présentation
Le
parcours
VTT
se
déroulait
le
long
du
canal
du
Berry.
Un
dossier
de
sensibilisation
était
à
étudier
au
préalable.
Téléchargerle
dossier
(fichier
pdf)
-
Le
canal
du
Berry
:
historique
-
1484
-
L'idée
de
construction
d'un
canal
de
Berry
est
évoquée
pour
la
première
fois
lors
des
Etats
Généraux
de
Tours
tenus
par
Louis
XI
;
celle-ci
n'aboutira
pas.1780
-
Le
duc
de
Béthune
présente
à
l'Assemblée
Provinciale
un
"
Mémoire
sur
la
navigation
intérieure
du
Berry
".
1807
-
Un
décret
impérial
décide
la
construction
du
canal
de
Berry.
L'empereur
Napoléon
Ier
veut
constituer
un
réseau
navigable
de
dimension
européenne
entre
la
vallée
du
Cher
et
le
bassin
de
la
Loire.
1811
-
Les
travaux
débutent
à
Montluçon.
Les
terrassements
extrêmement
durs
sont
réalisés
par
des
ouvriers
locaux
mais
aussi
par
des
bagnards,
des
déserteurs
et
des
prisonniers
espagnols
aidés
parfois
par
des
enfants
de
16
ans
payés
1,50
francs
par
jour.
1819
-
Le
tracé
définitif
est
fixé.
Ce
canal
a
trois
branches
dont
le
croisement
se
trouve
à
l'écluse
de
Fontblisse.
Il
relie
Montluçon,
Marseilles-les-Aubigny,
Noyers-sur-Cher
en
passant
par
Bourges
et
Vierzon.
1839
-
Le
canal
est
achevé.
Sa
longueur
totale
est
de
320
kilomètres
avec
une
pente
de
245
mètres,
115
écluses
(une
tous
les
3
kilomètres),
81
pont-levis,
75
aqueducs
et
5
ponts
canaux.
De
1840
à
1865
-
Le
trafic
sur
le
canal
est
multiplié
par
3.
890
péniches
pour
le
transport
du
grain,
du
fourrage,
du
bois
de
chauffage
et
du
minerai
de
fer
circulent
sur
le
canal.
La
principale
utilisation
est
le
transport
du
charbon
de
Commentry
vers
les
forges
du
Berry
situées
entre
St-Amand-Montrond
et
Vierzon.
En
sens
inverse,
le
minerai
de
fer
du
Berry
est
transformé
à
Montluçon,
agglomération
en
pleine
prospérité
industrielle.
De
1865
à
1950
-
Le
trafic
décline
en
raison
de
problèmes
techniques
puis
économiques
avec
l'accroissement
du
trafic
par
le
train
et
la
route.
Le
premier
problème
est
celui
de
l'alimentation
en
eau
:
il
faudra
construire
des
réservoirs,
comme
l'étang
de
Sault
à
Montluçon,
pour
éviter
que
les
mariniers
ne
soient
à
sec
l'été.
L'hiver,
il
est
souvent
impraticable,
pris
dans
les
glaces
à
cause
de
sa
faible
profondeur.
Enfin,
sa
section
de
petit
gabarit
et
le
franchissement
des
écluses
de
2,70
mètres
de
largeur
limite
la
circulation
à
des
péniches
étroites
de
faible
capacité.
On
les
appelle
les
"
berrichonnes
",
elles
sont
longues
de
27,50
m
et
larges
de
2,60
m
pour
un
tonnage
de
60
tonnes,
elles
sont
halées
par
des
mulets
ou
à
bras
par
les
mariniers
eux-mêmes.
Les
péniches
ne
sont
que
165
en
1939
et
quelques
dizaines
après
guerre.
1er
Janvier
1955
-
Un
décret
de
déclassement
est
signé
par
Pierre
Mendès
France
:
"
le
canal
de
Berry
est
fermé
à
la
navigation
et
déclassé
sur
la
totalité
de
son
parcours,
avec
effet
au
1er
Février
1955.
Les
ouvrages
déclassés
seront
remis
au
service
des
domaines
".
Peu
à
peu,
le
canal
sera
laissé
à
l'abandon
ou
comblé
par
endroit.
1962
-
Le
canal
est
comblé
à
Montluçon
jusqu'à
la
première
écluse
pour
faire
un
parking.
De
nos
jours
-
Des
municipalités
ont
pris
conscience
de
ce
lieu
très
écologique.
Des
projets
fleurissent
pour
faire
du
canal
de
Berry
un
lieu
de
promenades
à
bateau,
à
pied
ou
à
vélo,
malgré
d'importants
et
coûteux
travaux
de
désenvasement
et
d'amélioration
des
rives.
-
Le
fonctionnement
d'une
écluse
-
Une
écluse
sert
à
changer
le
niveau
d'eau
et
fonctionne
sur
le
principe
des
vases
communicants.
Quand
les
péniches
arrivent,
les
éclusiers
ouvrent
les
portes
grâce
à
une
manivelle.
Puis,
la
péniche
entre
dans
l'écluse,
ils
tournent
la
manivelle
et
l'eau
monte
pour
que
la
péniche
passe.
Les
portes
s'ouvrent
et
se
ferment
les
unes
après
les
autres;
le
bassin
central
se
vide
ou
se
remplit
lorsque
toutes
les
portes
sont
fermées.
Aujourd'hui,
de
nombreuses
écluses
sont
automatisées
avec
un
système
de
feux.
L'entrée
:
La
porte
amont
de
l'écluse
est
ouverte.
Je
prépare
mes
défenses
flottantes
pour
protéger
la
coque
de
mon
bateau.
Le
feu
est
vert.
J'entre
dans
l'écluse
à
vitesse
réduite
et
je
stationne
à
distance
des
portes.
L'amarrage
:
Je
passe
mes
amarres
aux
bollards
de
l'écluse,
sans
jamais
faire
de
nœuds.
Pour
les
bateaux
avalants,
laisser
filer
les
amarres
lors
de
l'abaissement
du
niveau
d'eau.
Pour
les
bateaux
montants,
tendre
progressivement
les
amarres
pour
maintenir
le
bateau
contre
le
bajoyer
de
l'écluse.
Attention
aux
remous
!
Les
manœuvres
:
Je
ferme
dans
un
premier
temps
la
porte
amont
puis
ses
vantelles.
J'ouvre
les
vantelles
de
la
porte
aval
pour
procéder
à
la
vidange
du
sas.
Une
fois
le
sas
à
niveau
avec
la
partie
aval,
j'ouvre
la
porte
aval.
La
sortie
:
Je
ne
lâche
pas
les
amarres
avant
la
fin
du
cycle
d'éclusage
et
sort
à
vitesse
réduite.
Tout
ceci
peut
s'effectuer
sous
la
surveillance
d'un
éclusier
ou
dans
le
cas
d'une
écluse
automatisée
(système
de
feux).
-
Le
parcours
du
Canal
de
Berry
-